Chet Delany, un boxeur au poing malencontreusement trop énergique, met définitivement hors de course Pretty Boy qui n’est autre que le neveu du mafioso local. Afin de fuir ses hommes de main, Chet n’a pas d’autres choix que de mettre de la distance et de prendre la route. Il rencontre Lottie, une serveuse en détresse, et étant tous deux sans issues, ils s’élancent dans un périple sans objectif. Plus ils traversent les autoroutes vides, les déserts et les villes-fantômes, rencontrent les habitants de ces marges et font l’introspection d’une Amérique kaléidoscopique en mal de ses mythes et de ses valeurs fondatrices, plus leur errance semble devenir absurde et désincarnée.

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La Vie sauvage est un roman graphique qui se construit à la manière d’un film. Les illustrations défilent à la manière d’une superstructure, d’un imaginaire et d’une iconographie qui accompagne le récit afin de l’augmenter. L’ouvrage est une création et une collaboration originale entre l’auteur américain Tony O’Neill et le graveur suisse David Brülhart. Pour l’élaborer, ces derniers ont échangé pendant plus de deux ans des séries de gravures sur plexiglas, des ébauches de personnages et d’idées, ainsi que des parties de textes. 

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Traduit de l’américain par Dejan Gacond et Frédérique Longrée.

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Sitographie :

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​http://www.francisrichard.net/2016/10/la-vie-sauvage-de-tony-o-neill-et-david-brulhart.html

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https://www.rts.ch/play/radio/dans-la-peau-danne/audio/la-vie-sauvage?id=8060742

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https://www.grrif.ch/interview/united-states-of-fribourg-david-brulhart/

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https://www.vice.com/fr/article/8gy77x/heroine-rechute-drogue-addiction

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https://www.rts.ch/play/radio/vertigo/audio/linvite-david-bruelhart-plasticien?id=8009286